New York impose un limiteur de vitesse intelligent aux récidivistes

New York impose un limiteur de vitesse intelligent aux récidivistes

New York veut lutter contre les récidivistes de la vitesse

Aux États-Unis, l’État de New York souhaite renforcer ses mesures contre les conducteurs qui multiplient les excès de vitesse dangereux. Un nouveau projet de loi prévoit l’installation obligatoire d’un limiteur de vitesse intelligent dans les véhicules des récidivistes.

Une mesure radicale pour limiter la vitesse

Ce dispositif rappelle les alcootests antidémarrage imposés aux conducteurs en état d’ivresse. Ici, ce n’est pas le démarrage du véhicule qui est bloqué, mais la vitesse. Le projet, nommé « Stop Super Speeders Act », cible spécifiquement les conducteurs les plus dangereux. Il concerne ceux qui accumulent 11 points ou plus sur leur permis en deux ans, ou qui reçoivent 16 amendes radar en un an.

Lorsque ces seuils sont atteints, l’État ne souhaite plus simplement avertir ou retirer des points, mais intervenir directement sur la conduite. Le limiteur de vitesse, déjà existant sur certains véhicules, serait alors installé de manière obligatoire pour ces conducteurs.

Comment fonctionne le limiteur de vitesse

Le dispositif utilise un module GPS intégré au véhicule. Il détecte la limite de vitesse de la zone où circule la voiture. Si le conducteur dépasse cette limite de plus de 5 mph (environ 8 km/h), le système bride la vitesse maximale. Même en appuyant sur l’accélérateur, la voiture ne pourra pas dépasser cette limite.

Des dérogations pourraient exister en cas d’urgence, mais elles seraient limitées pour éviter tout abus. Le coût d’installation serait à la charge du conducteur, estimé à environ 1 000 dollars (860 euros).

Impacts et objectifs de la mesure

Selon le sénat, entre 3 000 et 4 000 véhicules pourraient être équipés dès les premiers mois. La mesure vise à protéger tous les usagers en empêchant une minorité de conducteurs très dangereux de mettre en danger les autres.

Les critiques et enjeux de surveillance

Cependant, cette proposition suscite des critiques. Certains élus dénoncent une forme de surveillance excessive. Ils craignent que l’installation du GPS obligatoire ne conduise à une collecte accrue de données personnelles, avec des usages futurs encore inconnus.

Les partisans, eux, soulignent que cette approche pourrait faire changer les comportements des conducteurs récidivistes, qui représentent une part importante des accidents graves. La technologie est vue comme un outil pour influencer directement la conduite et réduire le nombre d’accidents liés à la vitesse.

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