Pourquoi certains véhicules n’ont plus d’essuie-glace arrière
De plus en plus de véhicules sont conçus sans essuie-glace à l’arrière. Mais pourquoi certains modèles peuvent-ils se passer de cette pièce ?
Une nécessité légale non obligatoire
Selon l’article R316-4 du code de la route, un véhicule doit être équipé d’au moins un essuie-glace sur le pare-brise avant, avec une surface d’action adaptée et un dispositif lave-glace. En revanche, la loi ne mentionne pas l’obligation d’avoir un essuie-glace à l’arrière. Cela signifie que certains véhicules peuvent ne pas en être équipés sans contrevenir à la réglementation.
Il est important de noter que, même si ce n’est pas imposé par la loi, la visibilité à l’arrière doit toujours être assurée par les constructeurs. Si un modèle en est équipé à l’origine, il doit conserver cette fonctionnalité, sous peine de ne pas passer le contrôle technique.
Pourquoi certains modèles n’ont pas d’essuie-glace arrière ?
La principale raison repose sur l’aérodynamisme spécifique de ces véhicules. Les voitures à lignes tendues, comme certains SUV ou berlines coupées, ont des formes qui permettent au flux d’air de nettoyer naturellement la surface de la lunette arrière. Contrairement aux véhicules avec un hayon plus vertical, ces lignes inclinées évacuent efficacement l’eau.
En roulant à une certaine vitesse, l’air balaie la surface vitrée et élimine la pluie ou la neige. Cependant, en ville ou à faible vitesse, cette évacuation naturelle est moins efficace. Dans ces situations, un essuie-glace reste utile pour garantir une bonne visibilité.
Ce qu’il faut retenir
Bien que la loi n’impose pas la présence d’un essuie-glace à l’arrière, il devient obligatoire si votre véhicule en est équipé en sortie d’usine. Si cet équipement est défectueux ou retiré, vous risquez de ne pas pouvoir valider le contrôle technique. Il faudra alors le réparer ou le remplacer pour continuer à circuler en conformité avec la réglementation.
