Citroën DS : le guide ultime pour dénicher la perle rare

Citroën DS : le guide ultime pour dénicher la perle rare

Introduction

Les voitures anciennes ont le vent en poupe depuis plusieurs années. Elles évoquent la nostalgie de périodes passées et séduisent un large public, allant des amateurs aux collectionneurs. Parmi ces modèles, la Citroën DS occupe une place particulière. Lancée en 1955 et produite jusqu’en 1975, cette berline mythique a été déclinée en plusieurs versions. Si vous souhaitez en acquérir une, voici un guide d’achat complet pour éviter les mauvaises surprises, car cette voiture demande une vigilance particulière lors de la sélection.

Les points essentiels sur la Citroën DS

Il est important de savoir que cette voiture emblématique cache souvent des pièges coûteux. Son âge impose un examen minutieux. Méfiez-vous des véhicules qui semblent beaux en peinture mais dont la caisse ou les soubassements sont pourris. La rouille reste l’ennemi numéro un de la Citroën DS. Elle est souvent difficile à détecter, notamment dans des zones cachées. Réparer une auto fortement rongée par la corrosion peut représenter un budget très élevé.

Les modèles antérieurs à 1966 utilisaient des liquides hydrauliques rouges ou ambrés, qui nécessitent une utilisation régulière. Ces fluides attirent l’humidité s’ils stagnent, ce qui peut endommager la tuyauterie et les joints. Heureusement, des produits modernes existent pour assurer une meilleure fiabilité. Cependant, le système hydraulique reste délicat, surtout si la voiture a dormi longtemps au garage. Les premiers modèles, produits entre 1956 et 1960, atteignent aujourd’hui des prix très élevés, notamment lorsqu’ils sont restaurés dans un état parfait, pouvant approcher 50 000 euros. Les versions ID, plus simples, coûtent généralement moins cher mais offrent des performances moindres et affichent souvent un kilométrage plus élevé.

Les éléments à surveiller lors de l’achat

Une Citroën DS ou ID mal entretenue peut entraîner des dépenses inattendues. La direction assistée manque souvent, rendant la conduite en ville plus difficile. Les versions D Spécial des années 70 sont encore plus dépouillées en équipements, avec un intérieur très basique. Les moteurs à cinq paliers offrent une meilleure robustesse par rapport aux modèles à trois paliers, qui sont plus fiables mais moins performants. La DS 23, lancée en 1966, chauffe plus facilement que la 21, ce qui peut poser problème.

Les versions à injection, introduites plus tard, apportent une touche de modernité mais présentent aussi des complications supplémentaires. La réparation mécanique ou hydraulique est aujourd’hui facilitée grâce à un marché de pièces détachées vaste, même si certains tissus ou pièces rares peuvent poser problème. La corrosion du châssis, notamment autour du panneau de custode, de la baie de pare-brise ou du fond de coffre, est un souci majeur, surtout sur les modèles produits entre 1973 et 1975, qui se dégradent plus rapidement.

Concernant la mécanique, les pièces ont une bonne longévité, mais il est essentiel de contrôler les durites et injecteurs sur les versions à injection. L’intérieur, notamment le tissu Helanca, est fragile avec le temps, bien que les selleries datant d’après 1969 soient plus résistantes.

Auto Pour Vous

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *