Nouveauté choc au contrôle technique : détectez si votre voiture a un airbag Takata classéstop drive

À partir du 1er janvier, le contrôle technique des véhicules en France intégrera une nouvelle vérification concernant la présence d’airbags Takata classés « stop drive ». Si ce type d’airbag est détecté, le contrôle ne pourra pas être validé sans réparation préalable.

Tous les véhicules passant au contrôle technique à compter de cette date seront inspectés pour déterminer s’ils sont équipés d’un airbag Takata identifié comme « stop drive ». Cette mesure a été annoncée ce lundi 8 décembre par le ministère des Transports, qui invite les conducteurs à agir dès maintenant.

Une vérification supplémentaire lors du contrôle

Le ministère précise que cette nouvelle étape s’inscrit dans une démarche visant à traiter en priorité les véhicules encore en circulation malgré une mesure « stop drive ». Selon eux, environ 1,3 million de voitures sont concernées par cette situation.

Le ministère indique également que si un véhicule possède un airbag Takata « stop drive », il sera mis en contre-visite. Cela signifie qu’il ne sera pas validé lors du contrôle technique tant que le problème n’aura pas été réparé par un professionnel agréé. Le véhicule ne pourra plus circuler tant que cette réparation n’aura pas été effectuée, par mesure de sécurité.

Une sécurité renforcée pour les conducteurs

Ce procédé existe déjà pour les défauts graves comme l’absence de frein ou de rétroviseur. Le ministère recommande ainsi aux propriétaires de vérifier dès maintenant, sans attendre leur prochain contrôle, si leur véhicule est concerné par un rappel d’airbag Takata en « stop drive ».

Cette mesure vise à renforcer la sécurité routière en informant mieux les conducteurs. À ce jour, 46 accidents liés à des éclatements d’airbags Takata ont été recensés en France. Parmi eux, 20 morts et 25 blessés, dont la majorité en outre-mer.

Un problème mondial et ancien

La société japonaise Takata, désormais en faillite, est au cœur d’un scandale mondial depuis plus de dix ans. Ses airbags défectueux peuvent exploser violemment ou causer de graves blessures, en raison d’un gaz propulseur, le nitrate d’ammonium, qui se dégrade avec le temps, notamment dans les climats chauds et humides.