Carburant 2026 : la hausse qui va bouleverser votre budget
Une augmentation prévue du prix du carburant en 2026
À l’approche de la fin de l’année 2025, les automobilistes doivent se préparer à de nouvelles modifications dès le 1er janvier 2026. Parmi elles, une hausse des prix du carburant est annoncée, confirmée par l’Union française des industries pétrolières (Ufip). Cette augmentation concerne toutes les motorisations, sans exception.
Les raisons de cette hausse
Cette augmentation s’inscrit dans le cadre d’une mesure gouvernementale liée aux Certificats d’économie d’énergie (CEE). Ces certificats obligent les fournisseurs d’énergie à financer des projets permettant de réduire la consommation énergétique du pays. Pour atteindre leurs objectifs, ces entreprises investissent davantage dans ces actions, ce qui augmente leurs coûts. Ces coûts supplémentaires sont ensuite répercutés sur le prix du carburant à la pompe. Concrètement, la part des CEE dans le prix du litre de carburant passera de 11 centimes à entre 15 et 17 centimes en 2026.
Impact sur le prix à la pompe
Bien que cette hausse puisse sembler modérée, elle représentera une augmentation de quatre à six centimes par litre. Pour un plein de 50 litres, cela équivaut à environ 2 à 3 euros de plus. Actuellement, le prix moyen du litre de sans-plomb 95 E10 est d’environ 1,69 euro, celui du diesel à 1,63 euro, et le SP98 coûte environ 1,79 euro. Ces tarifs devraient donc continuer à augmenter dans les prochains mois.
Réactions et enjeux sociaux
Plusieurs associations d’automobilistes s’inquiètent de cette hausse. Elles redoutent une réaction sociale forte, notamment en raison de la situation économique déjà tendue. Pierre Chasseray, délégué général de « 40 millions d’automobilistes », rappelle que des mouvements comme celui des Gilets jaunes ont été déclenchés par des augmentations similaires. Certains craignent que cette nouvelle hausse ne ravive des tensions dans le pays.
Le discours du gouvernement
Le gouvernement affirme que chaque acteur doit contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Selon ses représentants, ceux qui polluent doivent payer leur part. Toutefois, cette position ne convainc pas toujours les conducteurs, qui dépendent souvent de leur voiture pour leur quotidien, notamment pour aller travailler.
