France : une nouvelle taxe au poids pour les véhicules électriques suscite la controverse
La France prévoit d’étendre la taxe au poids aux véhicules électriques, ce qui inquiète certains acteurs du secteur automobile. Alors que la Commission européenne a récemment assoupli la réglementation 2035 en reportant la date d’entrée en vigueur du tout électrique, la France fait le choix de taxer davantage certains modèles à batteries.
Une nouvelle taxe sur les véhicules électriques
Jusqu’à présent, la taxe au poids concernait principalement les véhicules thermiques et hybrides rechargeables. À partir du 1er juillet 2026, cette taxe s’appliquera également aux voitures électriques. Cependant, un abattement de 600 kilos sera pris en compte. Concrètement, les véhicules électriques pesant plus de 2 100 kilos seront soumis à cette nouvelle contribution.
Le montant exact de la taxe par kilo supplémentaire n’est pas encore connu. Mais cette mesure risque d’inciter les acheteurs à privilégier des voitures plus légères, tout en créant une incertitude pour ceux qui envisagent de passer à l’électrique dans les prochains mois ou années.
Un paradoxe pour la transition électrique
Ce choix gouvernemental apparaît comme un paradoxe. La taxe pourrait décourager l’achat de véhicules électriques, pourtant présentés comme une solution pour réduire la pollution et favoriser la transition écologique. Alors que l’objectif est d’encourager la mobilité électrique, cette fiscalité risque d’avoir l’effet inverse.
Les raisons derrière cette décision semblent liées à la recherche de nouvelles recettes pour l’État. Elle reflète aussi une logique fiscale qui peine à sortir d’un modèle basé sur la taxation du poids, même pour des véhicules qui sont censés devenir la norme dans le futur.
Une tendance à la réduction de la taille des véhicules
Par ailleurs, cette mesure s’inscrit dans une tendance plus large : favoriser des modèles plus compacts. La volonté du gouvernement semble d’inciter à l’achat de véhicules plus légers, même si cela va à l’encontre des ambitions écologiques de long terme.
Bonne route !
Sylvain Reisser
