L’industrie automobile allemande en danger d’ici 2030

L’industrie automobile allemande en danger d’ici 2030

Une industrie allemande en pleine mutation d’ici 2030

Selon l’économiste Moritz Schularick, Volkswagen, BMW et Mercedes pourraient ne plus exister sous leur forme actuelle d’ici la fin de la décennie. Cette déclaration, faite lors d’une émission sur ARD, a surpris l’audience et relancé le débat sur l’avenir de l’industrie automobile allemande.

Une alerte sur l’avenir des constructeurs traditionnels

Schularick ne parle pas d’une disparition totale. Il évoque plutôt une transformation profonde des groupes. La compétition accrue dans l’électrification, la bataille pour maîtriser le logiciel et la montée en puissance de la concurrence chinoise compliquent leur avenir. La question est de savoir si ces géants pourront évoluer assez vite pour rester en tête.

Les enjeux technologiques pour la prochaine décennie

Le spécialiste met en avant la conduite autonome comme la prochaine grande révolution. Il craint que l’industrie ne prenne pas en compte cette avancée. Selon lui, il est crucial de ne pas rester bloqué sur les technologies actuelles, sous peine de se faire dépasser à nouveau par des concurrents plus innovants. Le temps presse pour se repositionner dans cette course technologique.

Investissement stratégique et nouveaux acteurs

Pour faire face à ces défis, Schularick envisage l’arrivée d’un investisseur stratégique, comme cela a été le cas avec Volvo, appartenant au groupe chinois Geely. Ces partenaires pourraient apporter leur expertise technologique et ouvrir de nouveaux marchés. Une stratégie déjà adoptée par d’autres acteurs du secteur automobile.

Réactions des acteurs et contexte politique

Face à cette menace, certains dirigeants radient. La présidente de la VDA, Hildegard Müller, qualifie ces propos d’« absurdes » et souligne que de nombreuses entreprises restent prospères. Elle insiste aussi sur le rôle de la politique et sur le coût de l’énergie. En coulisses, la pression se fait sentir : Porsche, par exemple, a vu ses bénéfices chuter de près de 96 %.

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