Stellantis teste un biocarburant révolutionnaire pour véhicules utilitaires
Des tests en cours avec un biocarburant innovant
Stellantis mène actuellement une série d’expériences dans le cadre de son projet « HVO Aurora ». L’objectif est de faire parcourir plusieurs milliers de kilomètres à deux véhicules utilitaires, un Citroën Berlingo et un Fiat Ducato, alimentés au HVO. Ce biocarburant est produit à partir d’huiles végétales recyclées ou de graisses usagées.
Des capteurs connectés, fournis par l’entreprise SP3H, permettent de suivre en temps réel la consommation, la distance parcourue, la quantité de carburant utilisée, ainsi que les économies de CO2 réalisées. Ces données sont transmises à une plateforme cloud pour assurer une traçabilité complète. L’objectif est de démontrer qu’il est possible de réduire l’impact carbone des flottes de véhicules sans modifier leur moteur ni installer de nouvelles infrastructures. Il suffit simplement d’utiliser des biocarburants accessibles dès aujourd’hui.
Une alternative crédible à l’électrique
Stellantis précise que tous les utilitaires légers compatibles avec la norme EN15940 peuvent fonctionner avec du HVO, sans avoir besoin d’adaptations mécaniques. Cela concerne notamment les moteurs Euro 5 et Euro 6. Cette compatibilité immédiate constitue un avantage important pour les entreprises qui veulent exploiter leur flotte sans interruption. En utilisant ce biocarburant bas carbone, il serait possible de réduire considérablement les émissions de CO2 tout au long de la vie du véhicule.
De plus, la fabrication du HVO à partir d’huiles usagées favorise la réutilisation des ressources. L’expérimentation « HVO Aurora » n’est pas seulement un test en laboratoire : elle montre qu’une mobilité plus propre peut être atteinte dès maintenant, grâce à une transition pragmatique, rentable et respectueuse de l’environnement.
Une démarche proactive face à la fin du thermique
Stellantis souligne que cette initiative intervient à dix ans de l’interdiction de vente des voitures à moteur thermique neuves en Europe. Elle permettrait à certains véhicules de continuer à utiliser leur moteur à combustion lorsque cela sera nécessaire. En utilisant le HVO, il est possible de réduire drastiquement les émissions de CO2 sur l’ensemble du cycle de vie des véhicules, tout en maintenant une certaine flexibilité pour l’avenir.
