Révolution dans la circulation : le GPS réduit vos attentes aux feux de 30%

Révolution dans la circulation : le GPS réduit vos attentes aux feux de 30%

Des chercheurs de l’Université du Michigan ont mis au point une nouvelle méthode pour réduire l’attente aux feux rouges. Leur système, basé sur l’utilisation de données GPS, pourrait diminuer les délais d’attente jusqu’à 30 %.

Une solution basée sur le GPS pour optimiser la circulation

Aux États-Unis, les premiers essais ont montré une réduction de 20 à 30 % des retards aux intersections équipées de ce nouveau système. L’idée est simple : exploiter les données GPS déjà présentes dans les véhicules pour analyser en temps réel la circulation. Contrairement aux systèmes traditionnels qui détectent uniquement la présence ou l’absence d’un véhicule, cette technologie reçoit des informations plus riches, comme la trajectoire, la vitesse ou le temps passé à l’arrêt.

Il est important de préciser que cette collecte de données ne se fait pas de manière intrusive. Les informations sont anonymisées et concernent seulement environ 5 % des véhicules qui passent à une intersection. Ces données permettent aux algorithmes d’évaluer la densité du trafic et d’ajuster le cycle des feux en conséquence, sans identifier les conducteurs.

Ce procédé ne nécessite pas d’équipements coûteux. Par exemple, un simple arrêt GPS à proximité d’un carrefour peut indiquer la présence de plusieurs véhicules en attente. Les autorités peuvent alors modifier en temps réel la durée des feux pour fluidifier la circulation.

Une avancée pour la gestion des carrefours

Depuis longtemps, la gestion des feux de circulation repose sur des technologies obsolètes ou coûteuses. Les boucles à induction, par exemple, sont souvent limitées : elles ne fonctionnent que si le véhicule se trouve parfaitement au bon endroit et ne détectent pas toujours les motos. Les caméras de surveillance offrent une meilleure analyse, mais leur coût et leur installation limitent leur utilisation aux intersections principales. La majorité des feux continue donc de fonctionner selon des cycles fixes, souvent déconnectés de la réalité du trafic.

Le système développé par l’université contourne ces limites. En utilisant les données GPS ou des applications de navigation déjà installées dans de nombreux véhicules, il permet une gestion dynamique et plus précise des carrefours. Ces données proviennent notamment de flottes commerciales, de services d’assistance routière ou de véhicules de covoiturage, qui suivent déjà leur position pour des raisons opérationnelles. La vie privée des utilisateurs n’est pas compromise, car ces informations sont anonymisées, ce qui limite toute inquiétude liée à la surveillance.

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