Assurance auto : ce que Léa aurait dû savoir en 2023 lui aurait évité une grosse facture en 2025

Beaucoup de conducteurs font la même erreur, souvent sans s’en rendre compte. C’est le cas de Léa qui témoigne pour éviter à d’autres une mauvaise surprise.
Quand on prend le volant, on pense à mettre sa ceinture, à vérifier ses rétros, à éviter les bouchons. Mais on pense rarement à son assurance. Pourtant, ce petit document qu’on garde dans la boîte à gants joue un rôle clé, même quand tout semble aller bien. En cas de frictions sur la route qui implique un ou plusieurs véhicules, il convient de remplir un constat à l’amiable puis de le transmettre à son assureur. S’il n’y a pas d’obligation légale à le faire, c’est malgré tout fortement recommandé, car cela simplifiera les démarches à suivre s’il y en a, notamment en ce qui concerne l’indemnisation.
Seulement, beaucoup de conducteurs font la même erreur : lorsque cela leur arrive, ils observent leur véhicule, ne constatent pas de dommages et ne remplissent donc pas de constat à l’amiable. Or, c’est une erreur, comme l’a durement découvert Léa. « En décembre 2023, alors que je m’arrêtais au stop à la sortie d’un parking en heure de pointe, la personne derrière moi n’a pas fait attention et m’a percutée. Le choc était assez fort, si bien que j’ai eu peur qu’il y ait des dommages. Mais quand je suis sortie du véhicule avec l’autre conductrice, nous n’avons constaté absolument aucun dommage, sur aucun des deux véhicules. Même pas une éraflure ! Nous étions toutes les deux soulagées et, comme nous étions arrêtées sur la voie de bus, nous ne voulions pas la bloquer plus longtemps, donc nous sommes reparties sans nous poser plus de questions », nous raconte-t-elle.
Dans les mois qui suivent, Léa n’a aucun problème : sa voiture fonctionne très bien, il n’y a rien qui puisse lui signaler le moindre souci. Mais deux ans plus tard, en mai 2025, la conductrice fait passer son véhicule au contrôle technique. Pensant qu’il est en parfait état, elle est surprise quand le garage l’appelle pour lui indiquer qu’il a été recalé. « On m’a expliqué que la traverse à l’arrière est sectionnée et que le bac de roue de secours est déformé, on m’a tout de suite demandé si j’avais eu un choc à l’arrière », confie-t-elle, ajoutant : « J’ai immédiatement fait le lien avec l’incident qui s’est produit en 2023 ».
Rouler ainsi n’était heureusement pas dangereux, cette pièce servant uniquement à absorber les chocs, mais la réparation est obligatoire pour passer le contrôle technique. Et Léa est de nouveau surprise en entendant le prix annoncé par le garage de la marque de sa voiture : « C’était près de 2500 euros ! Les employés du garage étaient presque embarrassés de m’annoncer un tel prix, et l’un d’eux m’a carrément conseillé de frauder l’assurance en disant que cela venait d’arriver ».
Source : Journal des femmes