Affaire Renault : que risquent concrètement Rachida Dati et Carlos Ghosn ?

Affaire Renault : que risquent concrètement Rachida Dati et Carlos Ghosn ?

La ministre française de la Culture, Rachida Dati, et l’ex-patron de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, vont être jugés devant le tribunal correctionnel pour des soupçons de corruption et de trafic d’influence. Mais que risquent-ils dans les faits ?

EN BREF

  •  Rachida Dati, ministre française de la Culture, et Carlos Ghosn, ex-patron de Renault-Nissan, seront jugés très bientôt pour des suspicions de corruption et de trafic d’influence.
  •  L’enquête, ouverte en 2019, s’articule de liens noués entre Rachida Dati, alors avocate et eurodéputée, et le constructeur automobile, via sa filiale néerlandaise RNBV.
  •  Le procès de Dati et Ghosn, prévu après les municipales de 2026, pourrait avoir des répercussions politiques et judiciaires majeures.

C’est une affaire aux ramifications politiques et judiciaires complexes qui franchit un nouveau cap : la ministre française de la Culture, Rachida Dati, et l’ex-patron de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, vont être jugés devant le tribunal correctionnel. La décision a été prise mardi par des juges d’instruction parisiens, selon une source judiciaire confirmée à l’AFP.

Quel rapport entre Renault et Rachida Dati ?

L’enquête, ouverte en 2019 à Paris, s’articule autour de soupçons de corruption et de trafic d’influence. Elle vise les liens noués entre Rachida Dati, alors avocate et eurodéputée, et le constructeur automobile, via sa filiale néerlandaise RNBV. Les magistrats reprochent à Rachida Dati d’avoir perçu près de 900 000 euros entre 2010 et 2012 dans le cadre d’un contrat de conseil, sans que les prestations fournies soient avérées. À l’époque, elle siégeait au Parlement européen, où toute activité de lobbying est strictement interdite pour les élus.

Aujourd’hui âgée de 59 ans, Rachida Dati devra répondre de plusieurs chefs d’accusation, dont recel de corruption et de trafic d’influence, ainsi que d’abus de confiance. Un procès à haut risque pour cette figure majeure de la droite, ancienne ministre de la Justice sous Nicolas Sarkozy et actuellement membre clé du gouvernement dirigé par François Bayrou. Elle est également citée parmi les prétendantes à la mairie de Paris en 2026. La première audience de procédure est prévue pour le 29 septembre, mais le procès ne devrait pas s’ouvrir avant les élections municipales de mars 2026.

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Source : Auto Plus

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