Tout le monde cherche à se garer à cette place l’été, mais elle ruine considérablement la voiture
Quand les températures montent, on cherche le coin le plus frais pour garer sa voiture. Pourtant, cet emplacement tant convoité cause de sacrés dégâts.
L’été, garer sa voiture dans un coin d’ombre est une évidence. Le tableau de bord ne brûle plus les mains, les sièges ne collent pas aux cuisses et on se dit que le vernis de la carrosserie sera mieux préservé. Sauf que cette solution de confort est tout sauf anodine.
En effet, les dommages commencent souvent sans prévenir : une simple tâche, difficile à nettoyer, qui s’incruste. Une trace discrète qui devient permanente, puis, d’autres apparaissent, plus visibles, parfois accompagnées d’auréoles mates, de petits craquellements. Certains automobilistes tentent de frotter, trop fort, et aggravent la situation. D’autres laissent faire, pensant que ça partira au lavage. Cependant, les professionnels d’Auto Glanz rappellent qu’en cas de dépôt suspect, il faut intervenir vite et avec précaution. « De l’eau tiède et du savon suffisent généralement pour les taches fraîches », préviennent-ils. En cas de résistance, un produit comme le Spar-Tar peut aider, « sans abîmer la surface ». Mais tout dépend du timing : si l’on attend trop, aucun produit ménager ne suffira, il faudra passer par un carrossier. Et là, ce n’est pas le même prix.
Autre difficulté : ces traces passent souvent inaperçues, surtout sur les peintures claires. On croit avoir protégé sa voiture, alors qu’on l’expose à un cocktail de substances acides, collantes ou corrosives. Selon plusieurs carrossiers interrogés, les sinistres de ce type explosent l’été, avec des véhicules dont la peinture est littéralement rongée, au point de devoir être refaite. Alors, d’où viennent ces taches ? Kazimieras Urbonas, spécialiste chez Ovoko, l’explique sans détours : « La plupart des gens ne réalisent pas que se garer sous des arbres peut en fait être l’une des pires choses que vous puissiez faire pour la peinture de votre voiture. » En cause, deux éléments naturels très agressifs. D’abord, « par temps chaud, la sève devient plus corrosive et peut ronger les couches protectrices de votre peinture », précise-t-il.
Source : Journal des femmes
