Dès octobre, cette infraction courante sur la route va entraîner la perte de permis

Dès octobre, cette infraction courante sur la route va entraîner la perte de permis

Tout le monde a déjà fait cette erreur au volant, mais les conducteurs qui continuent ainsi pourraient bientôt se voir retirer leur permis de conduire. Ce département français sévit…

Sur la route, chacun peut commettre une erreur. Un excès de vitesse léger, un oubli de clignotant, un stop mal respecté. Des gestes qui paraissent anodins, mais qui rappellent que le Code de la route n’est pas une suite de contraintes inutiles : il sert surtout à protéger. Les chiffres récents de la Sécurité routière l’illustrent avec force : en août 2024, la mortalité routière a bondi de 18 % en France métropolitaine par rapport au même mois de l’année précédente, faisant de ce mois le plus meurtrier depuis 2011. Un bilan que les autorités jugent préoccupant.

Parmi toutes les infractions relevées chaque année, il en est une particulièrement fréquente. Elle est sanctionnée par une amende de 135 euros et entraîne un retrait de trois points sur le permis. Elle appartient à la catégorie des contraventions de quatrième classe, soit l’un des niveaux de gravité intermédiaires dans l’échelle des sanctions du Code de la route. Les forces de l’ordre dressent chaque jour des centaines de procès-verbaux pour ce comportement devenu presque banal, au point que beaucoup de conducteurs semblent oublier les risques qu’il fait courir.

Dans les Landes, les autorités ont donc décidé de hausser le ton. Le préfet a annoncé qu’à partir de ce mois d’octobre, les automobilistes pris en flagrant délit recevront, en plus de la sanction habituelle, un avertissement écrit. Cette première étape se veut pédagogique. Mais dès le 1ᵉʳ novembre, si les comportements n’évoluent pas, le représentant de l’État pourra prononcer la suspension administrative du permis de conduire des contrevenants. Depuis le début de l’année, 3 163 conducteurs ont déjà été verbalisés pour cette infraction dans le département, preuve que le phénomène est loin d’être marginal.

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Source : Journal des femmes

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