Motos et scooters 2020-2021 : le contrôle technique obligatoire dès 2026
Les motos et scooters de 2020 et 2021 devront passer le contrôle technique en 2026
Depuis avril 2024, le contrôle technique est obligatoire pour les motos et scooters. La mise en place se fait progressivement sur tout le territoire. Actuellement, seuls les véhicules immatriculés après le 1er janvier 2020 sont exemptés. Cependant, à partir de 2026, les motos et scooters immatriculés en 2020 ou 2021 devront passer un contrôle technique, au plus tard quatre mois après leur anniversaire.
Par exemple, si votre véhicule a été mis en circulation le 12 février 2020 ou 2021, il devra passer le contrôle technique avant le 12 juin 2026.
Ce même principe s’applique déjà aux véhicules immatriculés avant 2020. Ces deux-roues doivent passer leur contrôle avant la fin de l’année, dans un délai de quatre mois après leur date d’anniversaire. Pour les motos de 2022 et plus récentes, les propriétaires auront six mois pour effectuer leur premier contrôle, à partir du cinquième anniversaire de leur première mise en circulation.
Critiques et controverse autour du contrôle technique
Avant même sa mise en place officielle, le contrôle technique moto a suscité de nombreuses critiques. Les associations de motards dénoncent cette mesure, la jugeant inutile et estimant qu’elle pourrait surtout servir à faire de l’argent sur le dos des motards.
Une hausse de la TVA sur les motos neuves en projet
Par ailleurs, le projet de budget pour 2026 prévoit une possible augmentation de la TVA sur les motos neuves. Actuellement fixée à 20 %, cette taxe pourrait passer à 33 % pour les motos neuves de plus de 450 cm³. Cette mesure, proposée par certains députés, considère ces véhicules comme des produits de luxe, ce qui justifierait cette hausse.
Cette augmentation concernerait principalement les jeunes motards en permis A2 et les écoles de conduite, qui achètent souvent des premières motos aux prix compris entre 8 000 et 10 000 euros. Sur le marché automobile, une telle hausse reviendrait à taxer davantage des véhicules comme la Renault Clio ou la Peugeot 208, considérés comme des objets de luxe. La hausse des prix pourrait également impacter le marché de l’occasion, alors que celui-ci connaît déjà des difficultés.
