BYD débarque au Japon avec sa kei-car électrique innovante
BYD s’étend au marché japonais avec une kei-car électrique
La marque chinoise BYD ne se limite plus à l’Europe ou aux grands modèles. Après avoir dévoilé une gamme variée de véhicules, dont la supercar électrique Yangwang U9 capable d’atteindre 496 km/h, elle se tourne désormais vers le marché japonais. Lors du Tokyo Mobility Show, BYD a présenté un nouveau modèle conçu spécialement pour le marché local : la Racco, une kei-car entièrement électrique prévue pour l’été 2026.
Une petite voiture adaptée à la ville japonaise
Avec la Racco, BYD vise un segment très populaire au Japon : celui des kei-cars, ces micro-voitures qui dominent les centre-villes. Ces véhicules, très compacts, représentent environ 30 % des ventes automobiles locales. La Racco respecte tous les codes du genre : formes carrées, porte arrière coulissante, quatre places et quatre portes. Elle mesure 3,4 mètres de long, 1,48 mètre de large et 1,8 mètre de haut, profitant de chaque centimètre pour optimiser l’espace intérieur.
Ce qui distingue la Racco des autres modèles, c’est son moteur entièrement électrique. Contrairement aux kei-cars traditionnelles équipées de moteurs thermiques limités à 650 cm³, cette voiture ne possède pas de moteur thermique. Elle marque ainsi la première tentative de BYD d’adapter un véhicule spécifiquement au marché japonais.
Une autonomie de 180 km à un prix attractif
Au cœur de la Racco, on trouve une batterie Blade de 20 kWh, utilisant la chimie lithium-fer-phosphate (LFP). Cette batterie permet d’atteindre une autonomie de 180 km selon le cycle WLTP. La recharge rapide en courant continu jusqu’à 100 kW permet de récupérer une partie de l’énergie en peu de temps.
Concernant le prix, BYD mise sur la compétitivité. La Racco sera commercialisée autour de 2,6 millions de yens, soit environ 15 000 euros. Elle se positionne ainsi face à des modèles locaux tels que la Honda N-Box, à 17 000 euros, ou la Nissan Sakura, à 14 000 euros. Le nom « Racco » évoque la loutre de mer en japonais, poursuivant la tradition de BYD d’appeler ses véhicules aquatiques, comme la Dolphin, la Seagull ou la Seal, déjà présents en Europe.
