Choc dans le monde auto : un expert dézingue les voitures électriques
Une déclaration qui divise sur l’avenir des voitures électriques
Une vidéo publiée sur Instagram suscite un vif débat en ligne. Elle montre un ancien employé de Mercedes-Benz qui critique les voitures électriques (VE), en évoquant notamment leur autonomie limitée et les difficultés de recharge.
Depuis le début de l’année 2025, les immatriculations de VE en Allemagne ont augmenté, principalement grâce aux achats professionnels représentant deux tiers des ventes. Lors d’une interview virale, cet ancien salarié de Mercedes raconte ses expériences avec les véhicules électriques. Il dénonce notamment le fait qu’un modèle annoncé pour 700 km d’autonomie n’en ferait en réalité que 500 km. Il évoque aussi les problèmes rencontrés en ville, où le manque de bornes de recharge est une difficulté majeure dans son secteur résidentiel.
Les détails de la critique
Il raconte une expérience où il a failli tomber en panne en roulant à 100 km/h pour économiser la batterie. Selon lui, la promesse d’autonomie est souvent surfaite : « Ils marquent 700, s’il en fait 500, c’est un miracle. » Il critique également la difficulté de revente des véhicules électriques, en questionnant l’état des batteries dans quelques années. La gestion des anciennes batteries est aussi un sujet d’inquiétude pour lui.
Une vidéo qui fait le buzz
Cette déclaration a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, avec plus de 30 000 likes et de nombreux commentaires. Certains internautes saluent sa franchise, estimant qu’il dit la vérité. D’autres se moquent de ses propos, les trouvant dépassés ou exagérés.
Les arguments au cœur du débat
Ce clip met en lumière les freins culturels et pratiques à l’adoption des VE par les particuliers. En Allemagne, où les ventes de véhicules électriques représentent 16,1 % du marché en 2025, la majorité des achats restent professionnels, profitant d’avantages fiscaux importants. Les ménages hésitent face aux prix d’entrée et aux infrastructures encore insuffisantes dans certaines régions.
Les commentaires illustrent un fossé générationnel et idéologique. Certains défendent l’homme, considérant ses critiques comme du bon sens. Ils pointent notamment le manque de bornes en zone rurale ou l’attente dans les stations de recharge rapides. En face, d’autres conducteurs mettent en avant leurs expériences positives, comme des coûts d’usage faibles et un confort accru.
Ce débat reflète les défis que doit relever la transition vers l’électrique, entre scepticisme et optimisme.
