Cette Ville supprime tous ses radars de vitesse une décision choc

Cette Ville supprime tous ses radars de vitesse une décision choc

Une décision radicale dans la province de l’Ontario

Le Premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a annoncé la suppression prochaine de tous les radars de vitesse dans la région. La mesure prendra effet dans deux semaines, soit le 14 novembre.

Le gouvernement tourne le dos aux radars automatiques

Malgré les preuves de leur efficacité, notamment celles recueillies par les municipalités, le gouvernement conservateur a choisi d’interdire ces équipements. À la place, il privilégie l’installation de dos-d’âne, de ronds-points et de panneaux lumineux pour réguler la vitesse.

Cette décision a été prise après la destruction de dix-sept radars à Toronto en seulement deux jours. Le gouvernement estime que ces dispositifs n’auraient pas leur place dans le contexte actuel.

Des mesures de remplacement incertaines

Concrètement, tous les radars automatiques seront retirés d’ici deux semaines. La solution proposée consiste à installer des panneaux de signalisation plus grands, des dos-d’âne ou des ronds-points, mais leur mise en place reste floue. Le ministre des Transports, Prabmeet Sarkaria, a indiqué que des panneaux temporaires seraient installés avant cette date dans les zones concernées, sans préciser leur nombre ni leur localisation exacte.

Le gouvernement promet également de continuer à collaborer avec les municipalités pour financer ces nouvelles mesures, notamment par la création d’un fonds dédié. Toutefois, aucune somme précise n’a été annoncée à ce stade.

Les critiques face à cette suppression précipitée

Selon certains politiciens, ces solutions de remplacement ne sont pas suffisantes. Les panneaux ne garantissent pas le ralentissement efficace des véhicules, surtout dans les zones très fréquentées. Les dos-d’âne peuvent poser problème dans certaines routes autour des écoles, et les ronds-points sont coûteux et peu pratiques dans certains contextes.

Un vide réglementaire inquiétant

La cheffe du Nouveau Parti démocratique, Marit Stiles, dénonce une suppression précipitée et un manque de solutions de substitution. Elle souligne que cette période de transition, sans radars ni dispositifs alternatifs, pourrait augmenter les risques d’accidents. Le calendrier serré laisse craindre que des piétons ou des enfants soient blessés durant cette période, faute de moyens pour faire respecter la vitesse.

Les radars automatiques ont prouvé leur efficacité pour faire ralentir la circulation. Les dos-d’âne sont adaptés aux rues résidentielles, mais peu sur les axes principaux, tout comme les ronds-points qui coûtent cher à installer. Ces équipements rapides à déployer et à faire fonctionner permettent aussi de générer des revenus en flashant les véhicules en excès de vitesse.

Les municipalités face à l’incertitude

Les municipalités ontariennes doivent retirer leurs radars dans deux semaines, sans savoir quand ni comment elles pourront mettre en place de nouvelles mesures. Elles ignorent également le montant du fonds provincial prévu pour les aider. En attendant, il est probable qu’elles devront financer elles-mêmes ces équipements, et les automobilistes pourraient accélérer dans les zones scolaires sans craindre de sanctions.

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