Collectionneur de 99 voitures dont de nombreuses Twingo sous enquête policière
Un collectionneur de 99 voitures, dont de nombreuses Twingo, dans le viseur de la police
Dans le quartier de la gare à Morlaix, dans le Finistère, une situation insolite a perturbé la tranquillité locale. Selon le journal Ouest-France, un homme dans la quarantaine possède pas moins de 99 véhicules à son nom. Parmi eux, une grande majorité de Renault Twingo, de tous les états. Ce passionné a garé plusieurs dizaines de voitures dans la rue, souvent sur des places publiques.
Depuis deux ans, les policiers de Morlaix ont constaté un phénomène étrange. Plusieurs véhicules restaient stationnés de façon prolongée, mal garés et immobiles. Ces signalements ont augmenté, et les agents ont rapidement compris que ces voitures ne appartenaient pas à différents propriétaires, mais à une seule personne. Au fil du temps, cet homme a envahi le quartier avec sa collection, occupant la voirie comme un terrain privé.
Lors d’un contrôle administratif, la police a découvert qu’il était propriétaire de 99 véhicules. La majorité sont des Twingo, dans divers états. Certains modèles sont usés, d’autres plus récents. La situation a atteint son paroxysme le jeudi 6 novembre 2025, lorsque trente de ses voitures étaient stationnées depuis plus de sept jours, dépassant le délai autorisé. Pour les habitants, ces véhicules immobiles étaient devenus un décor permanent, bloquant des places dans une zone déjà saturée.
Une opération de la fourrière limitée par le manque de place
Lorsque la police a décidé de faire enlever ces voitures, la scène a été impressionnante. La quantité de véhicules dépassait largement la capacité du service de remorquage local. Les agents ont vite compris qu’il s’agissait d’un véritable débarras géant, difficile à déplacer en une seule fois.
Les services de fourrière ont été mobilisés, mais n’ont pu en prendre que onze sur les trente signalés ce jour-là. La principale raison : un manque de place. La fourrière doit aussi réserver des places pour le week-end, notamment en prévision du semi-marathon local.
Pour les habitants, cette intervention a apporté un soulagement partiel. Bien que plusieurs voitures restent encore sur place, le message est clair : l’occupation sauvage de l’espace public a ses limites. Quant au propriétaire, il devra désormais faire face à de lourdes conséquences administratives liées à ce stationnement abusif.
