Vehicules Anciens : nos astuces pour déjouer les pièges et faire le bon achat

Vehicules Anciens : nos astuces pour déjouer les pièges et faire le bon achat

Introduction

Vous envisagez d’acheter une youngtimer ? Voici nos conseils pour éviter les pièges et les arnaques lors de votre achat.

Pourquoi acheter une youngtimer ?

De plus en plus de conducteurs s’intéressent aux véhicules anciens. Ces voitures rappellent souvent des souvenirs d’enfance ou de rêves d’adolescence. Elles sont aussi plus faciles et moins coûteuses à entretenir que les voitures modernes. Cependant, acheter une youngtimer ne doit pas se faire à la légère. C’est souvent un investissement passion, motivé par un coup de cœur, mais il faut rester vigilant.

Les risques d’arnaques

Malgré leur apparence brillante, certaines youngtimers peuvent cacher de graves défauts. Les vendeurs peu scrupuleux peuvent manipuler le numéro de série, effectuer une restauration bâclée, ou trafiquent le compteur kilométrique. Il est donc essentiel de vérifier certains points pour éviter de tomber dans le piège.

Vérification du numéro de série

Le numéro de série, ou VIN, doit être présent sur la carte grise, le contrôle technique, la frappe à froid et la plaque constructeur. Tous ces éléments doivent correspondre parfaitement. Une frappe irrégulière ou une soudure suspecte peuvent indiquer une falsification.

Le VIN permet également d’obtenir des informations sur la marque, le modèle, l’année de fabrication et la version d’usine. Des sites gratuits comme Vindecoder.eu ou Vindecoderz.com permettent de le décrypter. Cela aide à vérifier que le véhicule présenté est bien celui d’origine. Sur le marché des youngtimers, certains vendeurs proposent des versions standard maquillées en série limitée, ou remplacent certains composants par des pièces non conformes à l’origine.

Points de vigilance supplémentaires

Les catalogues d’époque, disponibles sur des sites spécialisés, sont précieux pour confirmer la configuration du modèle. Les clubs de marque peuvent aussi apporter leur expertise. Il est important de contrôler les plaques sur le moteur et la boîte de vitesses : chaque pièce doit porter un numéro gravé correspondant à la fiche d’origine.

La teinte de la carrosserie peut aussi révéler une incohérence. La référence de peinture doit correspondre à celle sortie d’usine. Concernant le kilométrage, il faut faire attention : les compteurs à cinq chiffres reviennent à zéro après 99 999 km, ce qui peut fausser la lecture. L’état général du véhicule doit confirmer le chiffre annoncé. Par exemple, une moquette usée ou un volant lisse indiquent souvent un kilométrage élevé.

Le site Histovec, gratuit, permet de consulter l’historique du véhicule en France, notamment le relevé du kilométrage lors des contrôles techniques. L’inspection visuelle et un essai routier restent également indispensables. Sur la carrosserie, un aimant peut révéler une surcharge de mastic, et des traces de peinture ou de joints repeints peuvent indiquer des réparations lourdes.

Contrôle lors de l’essai routier

Sur la route, il faut être attentif : une direction qui tire, un embrayage qui broute ou une fumée bleue à l’accélération sont des signaux d’alerte. En vérifiant chaque détail, en croisant les sources d’informations et en évitant la précipitation, vous réduisez considérablement le risque de mauvaise surprise.

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