Carlos Ghosn se confie : sa fortune évaporée après 7 ans d’incertitude

Carlos Ghosn se confie : sa fortune évaporée après 7 ans d’incertitude

Carlos Ghosn revient sur sa situation financière et ses accusations

Sept ans après son arrestation au Japon, Carlos Ghosn s’exprime à nouveau. Ce mercredi 19 novembre 2025, sur RTL, l’ancien dirigeant de Renault-Nissan a fait un bilan brutal. Il affirme que sa fortune a été « complètement évaporée ». Il explique avoir dépensé plus de 10 millions de dollars pour ses cautions japonaises, sans compter les millions qu’il aurait dépensés lors de son exfiltration, qui a ressemblé à un scénario de film d’espionnage.

Il évoque aussi la perte de sa retraite chapeau de 770 000 euros par an, liée à son poste de PDG chez Renault. Ces difficultés financières précèdent un nouveau combat judiciaire. Son procès, prévu en septembre 2026, portera sur l’affaire dite « Ghosn-Dati », où il comparaîtra aux côtés de Rachida Dati pour des accusations de corruption et de trafic d’influence.

Les échanges entre Carlos Ghosn et Marc-Olivier Fogiel

Les deux protagonistes contestent fermement ces accusations. Face à Carlos Ghosn, le journaliste de RTL, Marc-Olivier Fogiel, n’a pas hésité à le mettre face à ses responsabilités. Il a directement questionné : « Vous l’avez payée pour quoi, Rachida Dati ? » en référence aux 900 000 euros versés à l’ancienne ministre lorsqu’elle travaillait comme avocate-conseil.

Le dirigeant ne s’est pas dérobé. Il a expliqué que tout paiement effectué par l’entreprise était validé par ses juristes. Selon lui, Rachida Dati a été rémunérée par la trésorerie de Renault, et cette rémunération figure dans les comptes de la société. Il précise que les comptes d’un PDG sont constamment audités, en interne comme par des cabinets externes. Il affirme également que lorsqu’on parle de secret ou d’opacité, c’est souvent parce que l’on ignore les mécanismes internes d’une entreprise comme Renault.

Carlos Ghosn nie toute faute

Sa réponse est ferme, presque sèche. Malgré ses ennuis judiciaires, Carlos Ghosn garde toute sa confiance. Il accuse ses détracteurs d’« instrumentalisation » de l’affaire. Il insiste sur le fait que tous les paiements qu’il a effectués étaient validés, contrôlés et conformes aux procédures du groupe.

Il apparaît comme déterminé à corriger ce qu’il considère comme des erreurs d’interprétation ou des procès d’intention, sans montrer de signes de fébrilité.

Auto Pour Vous

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *