Risques accrus sur la route : l’étude choc qui alarme tout conducteur

Risques accrus sur la route : l’étude choc qui alarme tout conducteur

Une étude menée par Vinci sur le comportement des usagers de la route et le partage de la voie offre des résultats préoccupants. Elle met en lumière la situation actuelle et les risques liés aux comportements des différents usagers.

Une route de plus en plus partagée et moins sûre

Selon cette enquête, la circulation inclut désormais une multitude d’usagers : voitures, motos, vélos, trottinettes, piétons, etc. Tous utilisent la même route, surtout en milieu urbain, sans que l’espace ne s’élargisse.

La majorité des usagers craignent le comportement des autres. Chacun redoute les erreurs, l’imprudence ou l’inattention de ses interlocuteurs, notamment en ville. Ce constat traduit un vrai sentiment d’insécurité partagé par tous.

Des comportements à risque qui font froid dans le dos

Malgré cette inquiétude, beaucoup admettent enfreindre régulièrement les règles de circulation. Près de 95 % des usagers déclarent craindre le comportement à risque des autres, mais la réalité montre que la majorité ignore souvent ces règles.

Les automobilistes

Par exemple, 58 % des conducteurs ne mettent pas leur clignotant pour doubler ou changer de direction. 34 % ouvrent leur portière sans vérifier si un cycliste arrive. 29 % empiètent sur le sas vélo lors d’un arrêt à un feu rouge. De plus, 67 % reconnaissent passer au feu orange ou rouge.

Les deux-roues motorisés

Concernant les motards, 76 % déclarent se garer sur le trottoir, dont 33 % roulent dessus. 61 % s’arrêtent sur le sas vélo, et 39 % empruntent les pistes cyclables, même si cela est interdit.

Les cyclistes

Les cyclistes ne sont pas en reste. 60 % admettent circuler sur les trottoirs, 40 % passent au feu rouge même lorsqu’ils ne sont pas autorisés et 33 % dépassent un bus ou un camion par la droite, malgré leur vigilance aux angles morts.

Les piétons

Les piétons aussi prennent des risques. 70 % traversent alors que le feu piéton est rouge, 76 % traversent en dehors des passages protégés, et 57 % utilisent leur téléphone en marchant.

Un appel à la responsabilisation

Le message de cette étude est clair : pour améliorer la sécurité sur la route, chaque usager doit respecter ses propres règles. La peur des autres ne doit pas justifier le non-respect des règles par certains, car cela entretient un cercle vicieux d’insécurité.

Il reste à voir si ces comportements dangereux diminueront ou si l’incivilité continuera à progresser. En attendant, la sécurité routière de 2025 devrait apporter des éclairages pour mieux comprendre cette évolution. Une chose est sûre : tant que chacun pensera que le danger vient surtout des autres, le partage de la route restera une promesse difficile à tenir.

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