Un Automobiliste tente d’annuler ses amendes en accusant un usurpateur et alourdit sa peine

Un Automobiliste tente d’annuler ses amendes en accusant un usurpateur et alourdit sa peine

Un automobiliste a tenté de faire annuler trois amendes pour excès de vitesse en affirmant que son véhicule avait été usurpé. Cependant, ses déclarations ont fini par alourdir sa peine.

Une défense inhabituelle face à des infractions répétées

L’affaire a débuté lorsqu’un radar automatique a relevé trois excès de vitesse dans la même zone de Nevers, à des horaires proches. L’automobiliste, un homme de 60 ans, a nié être à l’origine de ces infractions. Selon lui, ce n’était pas son véhicule et il ne circule jamais dans ce secteur à ces heures-là. Il a avancé l’idée qu’une personne utiliserait une plaque d’immatriculation clonée pour commettre ces infractions à sa place.

À l’audience, il a expliqué qu’il se rend habituellement au technicentre de Varennes-Vauzelles par un autre itinéraire, ce qui rend impossible pour lui d’être le conducteur au moment des infractions. Le président du tribunal a ironisé sur cette situation en évoquant la possibilité que l’automobiliste soit à la fois victime ou coupable, ou que tout cela soit simplement le fruit du hasard.

La vérité révélée par l’enquête

Malgré ses arguments, l’examen détaillé des clichés du radar, des horaires et de l’environnement a permis de confirmer qu’il s’agissait bien de son véhicule. La justice a conclu que l’automobiliste avait tenté de détourner l’enquête en inventant une usurpation de plaque. Son récit a été considéré comme un mensonge, destiné à dissimuler sa responsabilité.

Les conséquences d’un faux témoignage

Ce type de délit est sévèrement puni par la loi. La tentative de faire passer un véhicule pour un autre a été jugée comme une dénonciation mensongère, un acte qui occupe inutilement la justice et peut entraîner des sanctions plus lourdes qu’une simple amende routière.

Les éléments recueillis lors de l’enquête ont montré que le véhicule du prévenu était parfaitement identifiable sur les images du radar : dimensions, jantes, signature lumineuse et autocollants correspondaient clairement à sa voiture. Rien ne permettait donc de soutenir la thèse d’un clone ou d’un véhicule identique circulant au même endroit.

En optant pour cette stratégie risquée, l’automobiliste espérait éviter trois contraventions, mais il a finalement été poursuivi pour dénonciation mensongère. Ce délit, prévu par le Code pénal, concerne toute personne attribuant faussement une infraction à un tiers ou prétendant être victime d’une usurpation inexistante. Contrairement à une simple amende, il entraîne une procédure correctionnelle et peut conduire à une amende bien plus importante.

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