Devis de 11 000 € pour un simple bouton sur une Bugatti Veyron !
Un devis astronomique pour un simple bouton
Un propriétaire de Bugatti Veyron a reçu un devis de 11 000 euros pour le remplacement d’un simple bouton. Ce montant a étonné, car il concerne une réparation mineure, sans impact sur la sécurité ou les performances de la voiture.
Un problème mineur sur une Bugatti Veyron
Carl Hartley, qui possède cette Bugatti, est le fils de Tom Hartley, un vendeur de voitures de luxe au Royaume-Uni. Selon le site Chasis Cero, la réparation concerne le bouton de réglage des rétroviseurs, qui présente un léger jeu. Le diagnostic indique qu’il faut débourser 11 300 euros pour changer tout le mécanisme, ce qui implique de démonter une grande partie de la portière. Ce prix est considéré comme exorbitant pour une réparation apparemment simple. Dans l’univers Bugatti, même une vidange peut coûter presque autant qu’une petite voiture neuve.
Certains composants de la Bugatti Veyron sont issus de modèles du groupe Volkswagen.
Une solution simple et économique
Face à ce devis extravagant, Carl Hartley a préféré confier la réparation à Neil, un mécanicien indépendant. En seulement deux jours, Neil a remplacé le bouton. Le coût ? À peine 1,16 euro, le prix d’un bouton provenant d’un Volkswagen Transporter. La pièce est identique à celle utilisée sur certains véhicules du groupe Volkswagen, dont Bugatti faisait partie à l’époque de la Veyron. Neil a indiqué que le changement lui a pris seulement 25 minutes, sans facture ni devis.
Une leçon de bon sens mécanique
Ce cas illustre que la connaissance et le bon sens peuvent parfois permettre d’éviter des dépenses excessives. La ressemblance entre le bouton de la Bugatti et celui d’un utilitaire Volkswagen explique pourquoi le remplacement est si simple et peu coûteux. En réalité, cette pièce est partagée entre plusieurs véhicules du groupe Volkswagen, ce qui facilite la réparation.
Il faut aussi savoir que la Bugatti Veyron est connue pour ses coûts d’entretien très élevés. La marque recommande des révisions annuelles pouvant atteindre 25 000 euros, comprenant 18 litres d’huile, tous les filtres, y compris ceux des différentiels et de la boîte, ainsi que 27 heures de travail.
Depuis cette expérience, Carl Hartley a décidé de ne plus confier sa Veyron à Bugatti. Son histoire montre que, parfois, la simplicité et la connaissance peuvent permettre d’éviter des dépenses démesurées dans le monde du luxe automobile.
