Malus écologique : comment l’État engrange des milliards en 2025
Malus écologique : une source de revenus importante pour l’État
Le malus écologique constitue une importante manne financière pour l’État français. Actuellement, la majorité des voitures non électrifiées sont soumises à cette taxe, qui comprend principalement le malus CO2 et le malus au poids. Un baromètre publié par Mobilians permet de déterminer quels modèles de véhicules rapportent le plus à l’État.
Les chiffres du malus écologique en 2025
Selon le dernier rapport, entre le 1er janvier et le 30 septembre 2025, ces deux taxes ont généré 570,8 millions d’euros de recettes. Sur la même période en 2024, elles avaient rapporté 462,4 millions, soit une augmentation de 23,5 %. Pour les neuf premiers mois de 2023, les recettes s’élevaient à 432,3 millions d’euros.
Les estimations pour l’année 2025 indiquent que le malus pourrait rapporter au total 701,3 millions d’euros. Les projections pour 2026 et 2027 sont encore plus optimistes, avec des recettes attendues respectivement à 940,8 millions et 1,07 milliard d’euros. Ces chiffres montrent que la suppression de cette taxe semble peu probable à court terme, étant donné son importance pour le financement public.
Les véhicules qui rapportent le plus
Malgré l’augmentation des recettes globales, la part de véhicules soumis à ces taxes n’a pas évolué : elle représente toujours environ 48 % entre janvier et septembre, comme en 2024. Par contre, le montant moyen du malus a augmenté, passant de 754 euros en 2024 à 999 euros cette année, en raison du durcissement progressif du barème.
Le point central du baromètre concerne les modèles qui rapportent le plus à l’État. La Porsche 911 arrive en tête, ayant généré 20,1 millions d’euros de recettes entre janvier et septembre, avec seulement 301 voitures vendues. Elle détient ainsi le meilleur ratio de revenus par véhicule.
De nombreux modèles allemands, notamment dans le secteur premium, figurent dans ce classement. Cependant, deux véhicules plus surprenants se démarquent : la Dacia Sandero et la Citroën C3. Ces deux modèles, respectivement 11e et 13e dans le classement, ont rapporté 9,82 et 8,45 millions d’euros, grâce à un volume de ventes plus élevé, et à l’accumulation de petits malus sur un grand nombre de véhicules.
