7 Français sur 10 avouent oublier ça au volant : la règle méconnue sur la route qui est devenue un piège à 135 euros

Elle est même inscrite dans le code de la route, et si un policier vous surprend, vous risquez une belle amende !
Sur la route, certains réflexes s’oublient, surtout quand ils ne sont jamais vraiment sollicités. Il arrive que des automobilistes négligent certaines règles de conduite pourtant essentielles, simplement parce qu’ils n’y sont pas régulièrement confrontés. Par habitude ou par méconnaissance, ils finissent par relâcher leur vigilance. Et c’est souvent dans ces moments-là que le danger se rapproche. Certains automobilistes ont d’ailleurs tendance à oublier la signification des panneaux, surtout lorsqu’ils ne les croisent que rarement sur la route. C’est notamment le cas pour une règle que peu de personnes respectent.
C’est ce que montre le baromètre de la conduite responsable 2022 de Vinci Autoroutes : « 20% des conducteurs ne connaissent pas cette règle et parmi ceux qui la connaissent, 67% avouent ne pas la respecter systématiquement », peut-on lire. Une mise en situation s’impose : imaginez sur la route, sur une nationale ou une autoroute, vous êtes en train de conduire sur la voie de droite et à quelques mètres devant vous, une voiture est arrêtée sur la bande d’arrêt d’urgence. Comme d’autres automobilistes, par réflexe, vous restez sur votre voie en adaptant légèrement votre vitesse, juste au cas où. Mais ce n’est pas la bonne conduite à tenir.
En effet, comme le rappelle le site de la Sécurité routière, « les conducteurs doivent changer de voie de façon à laisser une voie libre entre les intervenants et leurs véhicules (corridor de sécurité, ndlr) ou se décaler le plus possible à gauche de leur voie et ralentir de façon significative notamment hors voies rapides et autoroutes. » Cela s’applique aussi à « tout autre véhicule dont le conducteur fait usage de ses feux de détresse » ou « est immobilisé ou circule à faible allure sur un accotement ou une bande d’arrêt d’urgence« , précise l’article 11 du décret n° 2018-795 du 17 septembre 2018 relatif à la sécurité routière. C’est une règle du code de la route, inscrite depuis 2018 ! Eh oui, elle est bel et bien sanctionnable…
Source : Journal des femmes