Taxe de stationnement record pour une Renault 5 électrique : la surprise à Paris
Une taxe de stationnement très élevée pour une Renault 5 électrique
La politique parisienne de stationnement pour les véhicules électriques, censée encourager la mobilité propre, peut parfois entraîner des situations insolites. C’est notamment le cas pour certains propriétaires de voitures électriques lourdes, qui se retrouvent à payer des tarifs très élevés. C’est ce qu’a vécu Paul Belmondo, qui a récemment exprimé son mécontentement sur Instagram.
En octobre 2024, une nouvelle réglementation a été mise en place à Paris. Elle prévoit que le stationnement pour les véhicules électriques de moins de deux tonnes est gratuit. Au-delà, le tarif devient très élevé. Pour les véhicules considérés comme lourds, le coût peut atteindre 12,50 € l’heure dans la zone 2 de Paris, notamment dans les arrondissements extérieurs. Le prix peut même grimper jusqu’à 18 € dans le centre-ville.
Une confusion sur le poids réel de la Renault 5 électrique
Paul Belmondo a partagé sa colère après avoir payé cette somme pour garer sa Renault 5 électrique. Il affirme que son véhicule pèse environ 1950 kg, ce qui le placerait dans la catégorie des voitures taxées. Cependant, cette déclaration pose question, car selon les fiches techniques officielles de Renault, la masse à vide de la voiture ne dépasserait pas 1500 kg.
Ce décalage soulève un mystère. Si l’on ajoute les 75 kg estimés du conducteur, le poids total serait d’environ 1575 kg, bien en dessous du seuil de 2000 kg fixé pour bénéficier de la gratuité. Pourtant, le système administratif a facturé Belmondo à un tarif élevé, ce qui laisse penser qu’une erreur s’est produite dans le traitement des données.
Un problème de fiabilité des données
Le système de la Mairie de Paris s’appuie sur le fichier SIV (Service des Immatriculations des Véhicules) pour déterminer le poids et l’énergie du véhicule. La règle est que si les données concordent, la gratuité est automatique. Dans le cas de la Renault 5, le poids officiel et la masse forfaitaire du conducteur devraient garantir une exemption de tarif.
Mais dans la pratique, il semble y avoir une erreur quelque part, qui a conduit à une facturation excessive. Ce cas illustre les limites d’un système trop rigide, basé sur des données parfois inexactes ou mal vérifiées. La situation montre que si les données ne sont pas fiables, même les véhicules légers peuvent être soumis à des tarifs prohibitifs, malgré leur poids réel bien inférieur à la limite.
