« Sulfateuses à PV » : elles ne peuvent pas vous verbaliser dans ces situations

« Sulfateuses à PV » : elles ne peuvent pas vous verbaliser dans ces situations

Les « sulfateuses à PV » sont devenues le cauchemar des habitants des grandes agglomérations. Ces voitures, dotées de la technologie LAPI, contrôlent le paiement du stationnement en surface, sans que rien ne puisse leur échapper. Rien ? Pas vraiment, en fait. Dans certaines situations, elles sont impuissantes. Voici lesquelles.

EN BREF

  •  Les voitures LAPI, surnommées « sulfateuses à PV », sont utilisées depuis plusieurs années dans les grandes villes françaises pour contrôler le stationnement.
  •  Elles scannent les plaques d’immatriculation pour détecter les défauts de paiement, entraînant une augmentation des contraventions.
  •  Si redoutables soient-elles, ces voitures ne peuvent pas verbaliser dans certaines situations.

Depuis plusieurs années, certaines grandes villes de l’Hexagone ont recours aux fameuses voitures LAPI (Lecture Automatisée des Plaques d’Immatriculation) pour contrôler le paiement du stationnement dans leurs rues. Un système qui permet de multiplier les contrôles, et qui a déjà porté ses fruits. En effet, ces « sulfateuses à PV » ont fait exploser le nombre de contraventions dans les villes où elles rôdent. Toutefois, elles ne sont pas toutes-puissantes.

« Sulfateuse à PV » : comment fonctionnent-elles ?

Cela fait maintenant plusieurs années que les voitures LAPI, plus communément appelées « sulfateuses à PV », circulent dans les rues de certaines grandes villes de France. Dont, bien évidemment, à Paris. Dans la capitale, le nombre de contraventions a explosé depuis la mise en place du système.

Le principe est simple. Des voitures, gérées et conduites par des prestataires de la mairie, et dotées de caméras, scannent les plaques d’immatriculation des voitures stationnées dans les rues. Le moindre défaut de paiement est aussitôt relevé, et donne lieu au fameux FPS (Forfait Post-Stationnement). À Paris, son montant dépend de la zone, mais aussi de la catégorie du véhicule. Il s’étale de 25 euros pour un deux-roues stationné dans les arrondissements extérieurs, à 225 euros pour un véhicule considéré comme lourd garé dans les arrondissements centraux. De quoi réfléchir à deux fois avant de stationner sans payer.
Toutefois, malgré les apparences, ces « sulfateuses à PV » ne peuvent pas verbaliser dans certaines situations.

Ces cas de figure qui échappent aux contrôles

En réalité, ces voitures LAPI n’ont été mises en circulation que pour contrôler le paiement du stationnement. Elles ne peuvent donc se cantonner qu’à cette mission. On le sait, elles ne peuvent verbaliser aucune infraction qui relève du Code de la route (excès de vitesse, stop grillé…). Bien entendu, ces comportements sont dangereux et, surtout, ils restent illégaux. Ils ne sont donc pas à encourager.
Par ailleurs, certaines autres situations échappent au contrôle des « sulfateuses à PV ». C’est le cas des stationnements en dehors des espaces prévus. Le système LAPI se base sur la géolocalisation. Il ne contrôle les véhicules que lorsque ceux-ci sont stationnés sur les places « officielles » (même si le système de localisation pose parfois souci, et donne lieu à des contraventions erronées). Ainsi, une voiture garée en double-file, devant une sortie de garage ou d’immeuble ou encore sur une place livraison, ne peut pas être verbalisée.

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Source : Auto Plus

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