Le malus au poids suspendu dans le projet de loi Finances 2026

Une pause sur le malus au poids dans le projet de loi de Finances 2026

Les acteurs de la filière automobile peuvent respirer. En commission, les députés ont décidé de ne pas augmenter la taxation liée au malus au poids, contrairement à ce qui était initialement prévu dans le projet de loi de Finances pour 2026. Cette décision est une bonne nouvelle pour les gros rouleurs qui utilisent des véhicules équipés d’un boîtier E85, car ce carburant permet de réduire de 50 % les émissions de gaz à effet de serre. Elle profite aussi à l’environnement.

Le maintien du seuil du malus au poids

Le projet de loi ne prévoit pas de durcir le barème du malus au poids. Le seuil de déclenchement, fixé actuellement à 1 600 kilos, sera abaissé à 1 500 kilos à partir du 1er janvier 2026. Ce seuil doit rester stable jusqu’en 2028. Pendant longtemps, certains avaient évoqué un seuil à 1 400 kilos, ce qui aurait concerné de nombreux véhicules compacts. Cependant, cette hypothèse ne semble pas retenue pour le moment.

Une exception concerne les modèles micro-hybrides dont la puissance électrique ne dépasse pas 30 kW (40 chevaux). La réduction de leur abattement de 100 kilos, prévu initialement, sera finalement supprimée en 2027.

Les différentes mesures pour les véhicules hybrides et électriques

Pour les véhicules hybrides non rechargeables, l’abattement de 100 kilos sera maintenu jusqu’en 2028. Les hybrides rechargeables, avec une autonomie électrique d’au moins 50 km, bénéficieront quant à eux d’un abattement de 200 kilos, prolongé jusqu’en 2028 dans la limite de 15 % de leur masse en ordre de marche.

Les véhicules électriques écoscorés, c’est-à-dire ceux qui respectent certains critères environnementaux, ne seront pas soumis au malus au poids. En revanche, les modèles électriques non écoscorés bénéficieront d’un abattement de 600 kilos à partir du 1er juillet 2026.